Le geste et l’outil : dompter son environnement
Lorsque un scout arrive sur son lieu de campement il s’affaire pour conformer l’espace à ses besoins qui peuvent se résumer ainsi ; vivre en milieu hostile !
Bien entendu, aucune vie n’est en danger dans nos contrées, l’absence du confort habituel suffit souvent à prendre toute activité scoute comme un véritable défi.
L’espace de vie doit répondre au besoin de base tel que « s’asseoir », « faire sécher la vaisselle » ou encore “allumer un feu”, en y répondant, le scout élabore un savoir-faire qui le fait avancer au grès de chaque sortir vers l’autonomie.
La maîtrise du geste et de l’outil pourrait constituer le début de cette aventure.
En adaptant ces outils à ces capacités morphologique, le scout gagne en efficacité, c’est pourquoi, un “canif” n’est maîtrisé que parce que l’on taille un pic à brochette ou épluche des légumes. De même, une mini-hachette est préférable à une hache pour le poignée d’un garçon de 12 ans ; ceci affirmera son geste et lui donnera confiance.
De plus, confectionner sa bague de foulard en apprenant le nœud par l’exemple que lui donne son frère scout, permet de développer la manualité mais aussi conforter la fraternité nécessaire en se rendant compte que l’on peut s’appuyer sur l’autre :
Par ces leviers, le scoutisme devient une méthode éducative pour lutter contre l’activisme et le consumérisme actuel qui nous écarte de l’autre…
Stéphane Meslé
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